La Nouvelle Chronologie Matricienne (récentisme) : l’âge d’or chrétien médiéval contre la Rome isiaque

La Nouvelle Chronologie Matricienne défend l’hypothèse que près de 8 siècles fictifs furent inventés, entre la « première inquisition » de Théodose (édit de Thessalonique de 380), et la deuxième inquisition (pape Innocent III en 1199), archéologiquement entre le romain et le roman (ou plutôt l’avènement du gothique, la renaissance du 12e siècle), soit l’âge d’or médiéval chrétien; afin de renverser la religion matriarcale des Mystères d’Isis, qui est le véritable christianisme originel gallo-romain, le véritable culte impérial à l’origine de la « décadence », par son inversion théologique, le judéo-christianisme.

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L’Eglise invente le Moyen-Âge

Voici donc le scénario hypothétique probable de la véritable histoire de la christianisation de l’empire romain, pour restaurer l’ordre patricien déchu, légitimer la nouvelle religion impériale judéo-romaine, et cacher le retour « décadent » au matriarcat…

Le récentisme est la réévaluation de l’histoire officielle, qui a toujours été dictée par les souverains, pour servir leurs objectifs politiques. L’histoire officielle se fonde essentiellement sur l’étude de textes supposés authentiques, dont on sous-estime les composantes mythiques. Que cela soit la royauté romaine, l’Egypte antique, ou la Chine ancienne, aucune civilisation n’est épargnée par les falsifications de l’histoire. Ce qui nous concerne ici, c’est ce qu’il s’est réellement passé entre la chute de Rome (476) et la Renaissance (1492), ou plus précisément entre la conversion de Constantin (4e siècle) et la dernière croisade (13e siècle). Le récentisme se base sur : les calculs astronomiques, l’étude des monnaies (numismatique), l’évolution des arts, des sciences, des technologies, et de l’architecture, et la détection de faux documents (ex : le copier-coller de chronologies dont on a juste décalé les dates et les lieux, et modifié les noms). Si certaines périodes sont fictives, cela ne signifie par que tous les événements sont fictifs, mais qu’ils peuvent être mal datés (post-datés ou anti-datés).

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CRISE MONÉTAIRE – IIIe siècle ap-JC : la pénurie d’or. L’essor économique de l’empire romain s’appuie sur l’exploitation des mines d’or mais aussi des trésors d’or des peuples conquis. Malheureusement, ces ressources s’épuisent. Où est passé l’or des romains ? La crise monétaire est amplifiée par une crise de l’endettement (usure). Les empereurs trichent avec les réformes monétaires successives. Et les faussaires se multiplient. Le moyen-âge verra la disparition quasi-totale du système monétaire (retour au troc). Les rares monnaies « médiévales » sont des faux de piètre facture, produits ultérieurement, parfois en quantités industrielles. Les monnaies-or ne réapparaîtront qu’avec Saint Louis, s’il a existé. Et l’économie européenne ne reprendra son essor d’antan que sous la Renaissance, avec l’or ramené des Amériques.

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DES ROMAINS EN AMÉRIQUE ? L’empire romain, qui maîtrisait la technologie de la vapeur, l’horlogerie astronomique, la perspective, les architectures les plus sophistiquées (barrages, aqueducs, citernes, et dômes géants), qui avait déjà des comptoirs en Inde et en Chine… cette civilisation avancée connaissait déjà très probablement le continent américain. Si les vikings l’ont fait, Rome l’a aussi déjà fait, ce qui semble confirmé par de nombreuses découvertes archéologiques (ex : la tête romaine de Tecaxic-Calixtlahuac, trouvée  au Mexique dans une tombe précolombienne, épées et monnaies trouvées au Canada…). L’Europe aurait-elle réellement attendu plus de 1000 ans pour renflouer son économie avec l’or américain ?

La Rome matricienne

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DÉCADENCE DES MŒURS & FÉMINISATION DE LA RELIGION Au IIIe siècle ap-JC, l’empire romain manque d’éclater à cause de dissensions morales et religieuses. Officiellement, à cause de l’avènement du christianisme. Officieusement, à cause de l’émancipation des femmes, qui met fin à la dureté des mœurs patriciennes de la République (509 à 27 av-JC). Dès les débuts de l’empire, les empereurs assouplissent progressivement le droit des femmes, ce qui déstabilise la famille patriarcale : abolition du pouvoir absolu du père (droit de vie ou de mort sur sa maisonnée) et de la répression sexuelle (mise à mort des adultères), mariage consentant égalitaire, droit des mères sur leurs enfants, héritage matrilinéaire, explosion des divorces et des adultères, sexualité et conception hors mariage, disparition du mariage, et donc du père. Rome retourne à des mœurs matriciennes, comme la plèbe, l’Egypte, et les anciennes civilisations égéennes : sans père ni mari, mais pas sans oncles. La plèbe matricienne vénérant les divinités pré-olympiennes, le culte des déesses-mères orientales se développe avec force : Isis, Artémis d’Éphèse, Cybèle ou Magna Mater, la mère des dieux… A la fin du IIe siècle ap-JC, Isis devient la protectrice de l’Empereur et de l’Empire.

SOURCE : La vie quotidienne à Rome à l’apogée de l’Empire, par Jérôme Carcopino, 1939.

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SOL INVICTUS vs ALLAT (IIIe siècle) : Certaines parties de l’empire font sécession et retournent au matriarcat originel, tel Palmyre en Syrie, désormais dirigé par la reine Zénobie, et vénérant désormais au sommet de son panthéon les 3 déesses arabes Allat, Manat et Uzza. Pour réunifier l’empire, Aurélien invente une nouvelle religion à partir d’Apollon et de Mithra : Sol Invictus, le Soleil Invaincu, né le 25 décembre (solstice), un proto-christ, auréolé comme lui. Il reprend par les armes le royaume de Palmyre et impose à tout l’empire la nouvelle religion, qui se superpose aux autres sans les faire disparaître. C’est une religion qui vise surtout les militaires, et forme ainsi une caste militaro-religieuse.

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SOL INVICTUS vs ISIS (IIIe siècle) : Sol Invictus s’est retrouvé en concurrence avec Isis. Le premier est vénéré par les militaires, la deuxième est vénérée par les patriciens décadents, devenus matriciens comme la plèbe pré-olympienne. Les militaires, nostalgiques de l’ancien ordre patricien, l’ont restauré en subordonnant la déesse-suprême au nouveau dieu solaire. Ainsi, la déesse de vie qui régnait avec son fils Horus, ne devint plus que la mère mortelle de Dieu…

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Mais il est plus probable que dans la religion impériale syncrétique de Sol Invictus, Mithra = Horus et Anahita = Isis. Il n’y a donc pas eut de concurrence entre Sol Invictus et Isis ou Allat. Les églises romanes sont donc des basiliques romaines de Sol Invictus (Horus-Mithra) , le christ-empereur solaire, et fils de la Déesse-Mère (Isis-Anahita, les vierges romanes ou vierges noires). Le christianisme judaïque catholique médiéval remplacera la déesse-mère par dieu-le-père…

L’ARABIE ROMAINE MATRIARCALE ÉCRASÉE PAR L’ISLAM : Comme la Syrie, la Jordanie romanisée connaît un retour au matriarcat : c’est la civilisation nabatéenne de Pétra, qui élèvera tous ses temples romains (voir Indiana Jones et la Dernière Croisade) aux déesses arabes pré-islamiques Allat, Manat, et Uzza, ainsi qu’à leur fils Dusharah (messie?). A La Mecque, dans son temple de la Kaaba, la religion matriarcale des bédouins résiste aux influences romaines, babyloniennes (Hu-Baal = Allah) et perses. Mais les 3 déesses abdiqueront face à la nouvelle religion judéo-babylonienne : l’islam.

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La Bible et le Coran, un désert archéologique : Jérusalem présente bien des vestiges archéologiques romains et romans, mais aucun des temps bibliques. Le mur des lamentations n’est pas celui du temple de Salomon, et les rares artefacts se sont révélés être des faux afin de légitimer l’état sioniste. La situation est pire pour La Mecque et Médine, où l’on ne trouve que du sable sous du sable, pas même un musée d’archéologie. Même leurs prétendues mosquées Omeyyades semblent dater au plus tôt du 18e siècle ap-JC lors de l’instauration du premier état saoudien. Si ces villes antiques ont bien existé, elles se situaient alors ailleurs. Et puisque l’archéologie nous montre que le culte des déesses arabes pré-islamiques décrites dans le Coran (Allat, Manat, Uzza) atteste d’une culture romanisée, dans les colonies romaines, Médine et La Mecque pourraient avoir été les villes de Damas et Palmyre en Syrie ou de Pétra en Jordanie.

Le mythe de la Rome antique christianisée

Le pape Sylvestre qui donna le baptême à Constantin apparaît sous les traits de Clément V, qui fut d’abord le pape du procès de l’Ordre du Temple. Les chevaliers templiers vénéraient la Vierge Noire Isis, bâtissaient des cathédrales en son nom, et semblent directement issus des ordres équestres antiques, déchus par l’empereur christianisé.

CONSTANTIN N’A JAMAIS ÉTÉ CHRÉTIEN : IVe siècle, Constantin fonde Constantinople, mais il ne se convertira jamais au christianisme, et ne transférera jamais les pouvoirs impériaux de Rome au pape. La donation de Constantin est effectivement un faux. L’Eglise n’est donc pas l’héritière légitime de l’empire romain. Ceci explique pourquoi la biographie de Constantin est un faux, copiée sur celle d’Auguste.

PAS D’EMPIRE CHRÉTIEN ANTIQUE : il n’y a jamais eut d’empereur romain chrétien, ni en occident (Rome), ni en orient (Constantinople). Il n’y a jamais eut de christianisation de l’empire. Le christianisme impérial n’a jamais existé sous l’empire romain (seulement une secte juive des catacombes). Il est apparu plus tard. L’arc de Titus semble par contre attester l’existence de juifs à Jérusalem sous l’occupation romaine. A moins qu’il s’agisse d’un faux de la Renaissance…

LE DERNIER EMPEREUR : Théodose II semble être le dernier empereur romain réel (vestiges réels), même si la plus grande partie de sa vie est fictive.

La nouvelle Rome patricienne

LA GRANDE CATASTROPHE : une comète frôle la Terre et tue une grande partie de l’humanité. Nuits de plusieurs mois (hiver nucléaire?), famines, tremblements de terre, ras-de-marée, et épidémies interprétées comme la peste de Justinien au 6e siècle (probablement sous Théodose II ou dès Constantin, entre 300 et 400). C’est la chute de l’empire romain. Cette même « peste » sera dédoublée au moyen-âge avec la Peste Noire qui aurait ravagé l’Europe au 14e siècle (probablement entre 1100 et 1200). Entre les 2 pestes, la chronologie est fictive, les événements inventés ou décalés dans l’espace et dans le temps. Il se peut cependant que cette série de cataclysmes ai commencée sous Constantin, et que la plupart des empereurs suivants soient donc fictifs.

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LE NOUVEL EMPIRE : les survivants veulent restaurer l’empire romain. Ils rénovent la religion impériale de Sol Invictus en écrasant celle d’Isis, et inventent alors Jésus Christ fils de la déesse devenue simple mortelle. La nouvelle religion impériale assimile les cultes païens locaux, dont il vole les symboles :

  • chrisme XP grec : porte bonheur,
  • poisson Ichtus : ère zodiacale ou poisson mangeur du phallus d’Osiris,
  • croix-roue-solaire : cadran astronomique. Exemple : la croix odiniste de Gosforth,
  • fleur de lys : déesse gauloise de l’aurore, ou Irminsul, l’arbre cosmique de la crucifixion d’Odin, ou foudre-vajra indo-aryen de Zeus-Marduk-Indra,

  • mandorles : amande formée par l’intersection de 2 arcs de cercle, représentant la vulve d’Isis d’où sort le christ Horus,
  • sigle IHS jésuite, Jésus Sauveur des Hommes, ou plutôt, Isis Sauveuse des Hommes,
  • tapisserie de Bayeux : un banquet d’Odin,
  • symboles d’apparat hérités de Babylone : mitre-poisson, pomme de pin, diverses roues, croix, et astres…

L’Eglise romaine transforme dieux et déesses en saintes et saints martyrs, et récupère les nombreuses fêtes païennes (Noël, Épiphanie, Toussaint…). Le nouvel empire romain catholique reprend les divisions administratives de l’empire antique (diocèses, vicaires, curies…), le pouvoir pontifical (pape), et fonde le droit canonique sur le droit romain antique. Comme autrefois, on baise la bague du pape comme on baisait la bague de l’empereur. L’aristocratie patricienne est maintenue, ainsi que la chevalerie équestre. Les savoirs antiques sont redécouverts « 1000 ans » après : arts, philosophie, architecture, sciences, technologies…

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LA PAPAUTÉ D’AVIGNON et l’ABBAYE DE CLUNY : Rome est ensevelie sous la boue et ne sera déblayée qu’à la fin du 15e siècle (Renaissance-redécouverte de la culture antique). En attendant, les survivants fondent le nouvel empire romain catholique à Avignon, zone épargnée par la grande catastrophe. La colossale abbaye romaine de Cluny (Bourgogne) est le centre du rayonnement de la nouvelle religion judéo-romaine. Elle sera détruite pendant la révolution française pour effacer les preuves. Cluny est proche d’Autun (Augustodunum), la nouvelle capitale gallo-romaine des Eduens sous l’empereur Auguste. Dans cette ville s’installe une importante communauté judaïque (Esséniens ?), qui participera à l’élaboration de la nouvelle religion impériale. Celle-ci passera par de nombreux stades, volontairement oubliés aujourd’hui, avant d’aboutir au catholicisme connu. La région recèle de nombreuses basiliques gallo-romanes dédiées aux empereurs.

Source : Emile Mourey, historien dissident, BIBRACTE, GERGOVIE, ALÉSIA, la véritable histoire et localisation des anciennes métropoles gauloises.

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Le trou médiéval

1000 ANS FICTIFS : tous les empereurs et rois chrétiens sont fictifs, jusqu’à Saint Louis inclus. Philippe le bel sera le premier roi chrétien, qui œuvrera à la restauration de l’empire romain. Certains seront tirés de personnages réels : Clovis et Arthur christianiseront la Gaule et Britannia, et sont probablement des généraux romains issus des populations autochtones.

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CIVILISATION GALLO-ROMANE = HAUT MOYEN-ÂGE : pendant presque un demi-millénaire, les citoyens gaulois et germains sont intégrés et assimilés à l’empire romain. Avec les acquis de la civilisation romaine, ils développent l’architecture romane, pour honorer leurs propres cultes païens très divers : odinisme-orphisme (crucifixion), cultes solaires (croix celtiques), animaux totems (bouc noir = Baphomet), esprits divers (déesses-serpent, dieux-cerfs), déesses-mères à l’enfant-messie (vierges noires Isis avec son fils Horus, culte romain de l’empereur-dieu-enfant), un proto-christianisme gnostique (isiaque) dont s’inspirera la Bible par la suite…

PAS DE RECONQUISTA : Il n’y a donc pas eut de reconquista, mais juste une première christianisation de l’Espagne, qui avait été colonisée par l’Islam après la chute de Rome. Les Wisigoths sont des citoyens germano-romains non chrétiens.

XIIIe siècle : la charnière temporelle

Il semble que la charnière entre l’histoire mythique et l’histoire réelle soit le 13e siècle : fin des croisades, essor du gothique, et de l’ordre templier… En supposant que les croisades aient réellement existé, combien sont réelles? Même les historiens orthodoxes ne sont pas unanimes sur le sujet.

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TEMPLIERS et CIVILISATION GOTHIQUE : l’empire romain-germanique. Les templiers sont un ordre équestre issu de l’ancienne chevalerie romaine déchue par Constantin, le premier empereur « chrétien ». Ils vénèrent la Vierge Noire (Isis-Artémis) et le Baphomet (totem du bouc noir). Leur religion est identique à celle des anciens basques matriarcaux. Comme eux, et pour les mêmes motifs, ils finiront sur les bûchers de l’Eglise (respectivement 14e et 17e siècles).

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Avant et/ou après le grand chaos planétaire, les templiers financent la nouvelle civilisation gothique, c’est à dire, « l’empire romain-germanique ». Toutes ces cathédrales sont dédiées à Notre Dame Isis, et disposent d’une crypte utérine. Peut-être même a-t-il existé un clergé féminin (voir la légende de Jeanne la Papesse), voir une royauté matrilinéaire (sang royal utérin du Saint Graal). Cette période correspond à « l’âge d’or médiéval chrétien », où les femmes « chrétiennes » étaient effectivement émancipées, selon le droit maternel pré-aryen, proto-germain et proto-celtique…

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EGLISES & CATHÉDRALES PAÏENNES : églises et cathédrales ne sont pas bâties sur mais dans des temples païens : elles sont païennes ! Les anciennes basiliques païennes gallo-romaines deviennent des « églises romanes ». La sculpture romane est gauloise, l’architecture romaine, avec des reliquats païens germano-celtiques (animaux totems, divinités diverses…). Ces lieux de culte sont ensuite récupérés et christianisés : apports judaïques (messianisme), et enfin de la nouvelle religion impériale, le christianisme. La Bible a été écrite afin de réinterpréter une sculpture romane embarrassante, qui n’évoque pas les évangiles, mais des conceptions païennes (Isis + Osiris), l’histoire de Rome, et le messianisme judaïque. Le catholicisme reprend les symboles et les lieux païens, non pas pour assimiler les païens à la nouvelle religion impériale, mais pour cacher que les anciennes constructions dites chrétiennes sont en réalité païennes !!! Les cathédrales gothiques dédiées à Notre Dame Isis sont bâties par le nouvel empire romain-germanique templier isiaque.

« Sirène » du tombeau d’Anderloch, Eglise Saint Thomas, Strasbourg.

Taras on the Gundestrup cauldronChaudron de Gundestrup (Danemark).

Dans la mythologie grecque, Phalanthos (en grec ancien Φάλανθος /Phálanthos) est le fondateur mythique de Tarente. Il réside une confusion quant à la personne représentée sur ces artefacts : certains historiens pensent qu’il s’agit de Taras, d’autres affirment qu’il s’agit de Phalanthos. L’indécision concernant l’identité du personnage vient du fait qu’ils auraient tout deux été sauvés, à la suite de leur naufrage, par un dauphin.

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CHASSE AUX SORCIÈRES ET AUX HERETIQUES : EXTERMINER LA RÉSISTANCE (à partir du 14e siècle) : les « hérétiques » et les sorcières sont des païens, des disciples d’Isis, des témoins de la falsification de l’histoire chrétienne, et des résistants au Nouvel Empire Romain Catholique. Ils doivent être exterminés : templiers, cathares, basques, prêtresses des anciens cultes dianiques… Les bûchers ne sont allumés qu’à partir du 14e siècle, et seront les plus actifs pendant la Renaissance, grande période de la réécriture de l’histoire. La bibliothèque d’Alexandrie, qui contient les preuves de la chronologie réelle, est détruite, et ses archives probablement transférées dans les caves du Vatican. C’est peut-être aussi l’une des raisons pour lesquelles l’inquisition catholique a détruit la plupart des documents astronomiques (codex) maya et aztèques.

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PHILIPPE LE BEL et SAINT LOUIS (autour de 1300) : Philippe le Bel est peut-être un général romain survivant de la chute de Rome. Il s’invente un ancêtre chrétien mythique : Saint Louis est le grand héros des croisades. Il surtaxe tout ce qu’il peut pour rebâtir la Gaule détruite par le passage de la comète. C’est aussi pour voler leurs richesses qu’il fera condamner tous les templiers au bûcher. Il restaure enfin le système monétaire en émettant les premières pièces d’or depuis la chute de Rome (l’écu de Saint Louis).

SEULE LA DERNIÈRE CROISADE EST RÉELLE : Les fortifications franques dans le Levant n’attestent pas de croisades chrétiennes au moyen orient. Peut-être s’agit-il de fiefs consécutifs à la chute de Rome. En 2 siècles de guerres et pas moins de 9 croisades qui ont mobilisé toute l’Europe chrétienne, pas une seule monnaie de Richard-Cœur-de-Lion ou de Saint Louis pour commémorer ces hauts faits d’arme. Pas un seul arc de triomphe de ces héritiers de l’empire romain. Seule la dernière croisade, à la fin du 13e siècle, et sans le Saint Louis mythique, est peut-être réelle.

Hypothèse : Les croisades n’ont pas eut lieu 1000 ans après la mort supposée du Christ, mais peu de temps après son invention. Les fortifications occidentales en orient attestent d’une vaste opération militaire depuis Rome, pour restaurer et christianiser l’empire romain, en repoussant les concurrents musulmans. Lorsque ces derniers ont conquis l’ancienne ville judéo-romaine de Jérusalem, le nouvel empire romain judéo-chrétien invente la vie de Jésus là-bas, pour donner un prétexte à la reconquête de la ville. Le mythe des croisades permet de renforcer la toute nouvelle religion catholique, et permet de la positionner contre son grand concurrent : l’islam.

Le mythe byzantin

CHRISTIANISME ORTHODOXE : Comme tout l’empire romain, Constantinople ne sera christianisée qu’au 12-13e siècle lors des croisades, qui se heurteront au concurrent-conquérant musulman. Puis, le schisme religieux de « 1054 » aura lieu en même temps que la division de l’empire romain en empires d’occident et d’orient, en 395, en réalité au 13e siècle. Les zones de culture slave ne sont christianisées qu’à partir du 15e siècle (la Russie, puis les pays Baltes).

Autre hypothèse : Constantinople ne sera christianisée que sous l’occupation turc ottomane (1453) qui autorisait la liberté religieuse. Les églises byzantines ne datent pas d’avant, quand elles ne sont pas d’anciens temples païens reconvertis (Sainte Sophie). Les églises de liturgie grecque font sécession avec le pouvoir de la papauté romaine, et s’organisent en confédération des patriarcats orthodoxes, conformément à l’ancien partage de l’empire entre Rome et Constantinople. Le schisme d’orient, dit de 1054, se déroulera en réalité peu de temps après la prise de Constantinople par les turcs… peut-être en 1454 ?

L’EMPIRE BYZANTIN CHRÉTIEN MÉDIÉVAL N’A PAS EXISTE : après Théodose II, tous les souverains chrétiens byzantins sont fictifs (archives « trouvées » au 17e siècle). Pas un seul vestige militaire, pas une seule fortification, ni une seule arme byzantine (ni canons, ni casques, ni épées, le peu étant frauduleusement daté ou attribué), après le 5e siècle et avant 1453, la prise de la capitale par les ottomans. L’empire maritime millénaire n’a laissé strictement aucun vestige naval : pas le moindre bateau ni matériel de navigation (mis à part le port de Constantinople frauduleusement attribué à l’époque médiévale). L’ottoman Mehmet II réussit là où le turc Attila avait échoué, en conquérant une ville déserte, anéantie par plus d’un siècle de séismes et tsunamis… qui commencèrent sous Théodose II, le dernier empereur réel face aux Huns. L’empire byzantin chrétien médiéval a été inventé pour remplir l’énorme trou historique de 1000 ans qui sépare la chute de Rome de sa Renaissance.

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CONSTANTINOPLE N’ÉTAIT PAS CHRÉTIENNE : Pas une seule croix (mis à part les faux neufs et intacts des ruines de la forteresse « turco-byzantine » de Yoros, et quelques rares poteries mal datées). Quand les turcs ont conquis la ville (1453), celle-ci venait d’être christianisée par les croisades, ou bien celle-ci vénérait encore Artémis d’Éphèse (en Turquie aussi), la version matriarcale pré-olympienne, la même à l’origine de Marseille, la Bonne Mère phocéenne. L’emblème de Constantinople était le sceau d’Artémis, le croissant et l’étoile, repris après par les conquérants ottomans. Le temple d’Artémis d’Éphèse, l’une des 7 merveilles du monde antique sera détruite 2 fois au 4e siècle, mais en réalité 1 seule fois, puis dédoublée par la réécriture de l’histoire : par les romains patriciens réels, puis par les byzantins chrétiens fictifs.

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La basilique Sainte Sophie a été bâtie sous l’ère ottomane ou peu avant, au XIV-XVe siècle juste avant les autres grandes mosquées (Mosquée Bleue), et non 1000 ans auparavant, et est probablement un ancien temple d’Artémis (Hagia Sophia = Sainte Sagesse). Lors de la conquête de la ville par les turcs, celle-ci était quasi-déserte, à cause de la grande catastrophe cosmique du 12-14e siècle. Donc la conquête a dû se passer au 14e siècle et non au 15e siècle. Le christianisme orthodoxe ne s’est donc développé qu’après, pendant l’occupation ottomane, où il y avait liberté de culte (ou peu de temps avant, lors d’une courte période de christianisation consécutive aux croisades).

Byzance était-elle chrétienne avant les turcs ? Constantinople n’était pas chrétienne auparavant, pendant que le reste de l’empire romain était déjà en cours de christianisation. Puisque l’islam a été créé en même temps que le christianisme, les turcs auraient pu déjà être musulmans pendant la prise. Cependant, pas un seul trophée guerrier, pas une seule enluminure ottomane ne vient commémorer cet exploit militaire. Toutes les représentations contemporaines européennes semblent postérieures et mythiques.

Un petit et court royaume chrétien : S’il a existé une Constantinople chrétienne médiévale, ce fut un petit royaume de survivants au Cataclysme, christianisés lors de la croisade de 1204, et qui s’inventa un passé glorieux fictif, et non pas un empire maritime millénaire qui n’a pas laissé de traces, et ce jusqu’à la conquête ottomane de 1453…

JÉRUSALEM EST-ELLE CONSTANTINOPLE ? : La Jérusalem biblique a été inspirée de Constantinople, et le grand fleuve Jourdain est alors le détroit du Bosphore, et non la petite rivière de Jordanie. C’est ce qui pourrait expliquer le thème, fictif ou réel, de la quatrième croisade (1202 depuis Venise) à l’assaut de Constantinople, la véritable inspiration de Jérusalem. La quatrième croisade, à l’assaut de Constantinople et non de Jérusalem, aurait pu être une tentative, réussie ou non, par Rome de convertir la ville au christianisme, qui vénérait alors encore Artémis d’Ephèse, la Sainte Sagesse.